vendredi 28 janvier 2011

MADONNA - Frozen


Maman ? Raconte moi un zèbre ...

Maman, C'est quoi un zèbre ?
Maman, pourquoi un zèbre ?
Maman ... raconte moi le zèbre 

Bien sur vous vous attendez à ce que je vous explique ce qu'est un surdoué ... Vous vous dites: "Wé bah, c'est juste quelqu'un de plus intelligent que les autres ..."
Pourtant ... Oui, pourtant ce n'est pas ça. Ce n'est pas ça DU TOUT. 
Un surdoué ?

Ce que ce n'est pas : un individu "comme les autres", mais avec un haut QI ou une intelligence supérieure.
Ce que c'est : un individu avec un fonctionnement cérébral différent (on dit qu'il est "câblé différemment") qui se caractérise par :

- Surtout, un mode de pensée et un comportement psychoaffectif différents (hypersensibilité, intensité, ...) qui génèrent un décalage permanent par rapport à « la norme ». « Esprit tordu », « ne fait rien comme tout le monde » sont des expressions courantes pour le caractériser …

- Souvent, un bon potentiel intellectuel, grâce auquel certains lui reconnaissent parfois une certaine intelligence. Intelligence qu’il ne manifeste pas nécessairement, ou seulement dans certain domaine (intellectuel et/ou créatif), dont il n’est pas toujours conscient ou que sa lucidité naturelle l’empêche de reconnaître.

(...)

...beaucoup de malentendus règnent en général sur ce qu'est réellement un surdoué : beaucoup pensent à un petit génie, fort en tout, mais surtout matheux, attiré par les sciences, et affublé de grosses lunettes !

La réalité est bien différente.
D'apparence normale, les surdoués ne se distinguent en rien de la population qui les entoure : certains sont matheux, d'autres ont les maths en horreur ! Seul leur fonctionnement mental (invisible à l'oeil nu) diffère quelque peu.

Plus que quantitativement plus intelligents, ceux qu'on appelle aujourd'hui "hauts potentiels", ont surtout une intelligence qualitativement différente, à laquelle s'ajoute un comportement psychoaffectif très particulier. Le QI, lui, n'est plus une condition sine qua non.

Ce fonctionnement différent se manifeste par un certain nombre de caractéristiques; caractéristiques que l'on peut certes retrouver chez tout individu.
Pour compliquer un peu l'affaire, toutes ces caractéristiques ne se retrouvent pas chez tous les surdoués.
Et, pour corser le tout, un même surdoué peut présenter des traits de caractère diamétralement opposés, en fonction des circonstances.
Quand on leur demande : "Etes-vous plutôt comme ceci ou comme cela ?", la réponse est souvent : "Les deux, Mon Général, ça dépend des moments ...!"

Un zèbre communément appelé un surdoué (QI >= 130, voir 125 pour certains ), n'est pas plus intelligent, il a juste une intelligence différente, un fonctionnement cérébral différent, des connexion neuronales qui, au lieu de fonctionner à 100 % fonctionnent à 300 %, au lieu de faire du 90km/h , elles font du 220 km/h. 
Ce qui les caractérisent surtout pourtant, c'est cette asociabilité, ce rejet dus pour la plus part à cette hypersensibilité, cette hyperstimulabilité, cette hyper sensitivité, cette hyperactivité ... enfin vous l'aurez compris, un zèbre est hyper tout ... ou hypo tout aussi. Il faut donc vivre dans un monde ou on ne représente que 2% de la population.
Je ne fais pas partie des THQI, mais avec mon QI, je suis la seule sur 500 personnes ... Sur une totalité de 1000 personne, je n'en rencontrerai qu'une seule autre comme moi. Mais je ne connais pas autant de monde moi !! je n'en connais même pas 10% ! Tout le reste, les 98% restant, sont des personnes qui ne me comprendront jamais, parce que pour eux, je serais toujours "trop quelque chose", donc un rejet en découle obligatoirement. A moins d'avoir l'immense chance de tomber sur un non-zèbre avec des sensibilités zébrées ( si si ça existe !) et qui lui aussi se reconnaitra en moi, comme moi en lui et donc sera quelqu'un qui me comprendra, m'acceptera comme je suis et m'aimera pour ce que je suis. Entièrement. Sans me fuir parce que quand j'irai mal, il considérera ça disproportionné, ou exagéré ou quoi ou qu'est-ce. Sans me fuir parce que quand j'irai bien, j'éclabousserai tout le monde de mon bonheur parce que je suis "trop" généreuse et que je veux "trop" faire partager mes sentiments et mon bien être, en pensant souvent à tort pour eux, que je cherche à sauver le monde. Que je cherche à sauver tout le monde. En ne comprenant pas que pour moi, voir quelqu'un malheureux, me REND malheureuse. Parce que cette hypersensibilité me rend empathique. J'y peux rien ! On N'y peux rien ! parce qu'on est tous comme ça. Et même les sentiments cachés on les ressent. Quand on nous rejette on le sent à 10 kms ... pourtant il suffit de nous expliquer les limites, nous dire les choses ... On est super intelligents non ? Ce serait un comble si on ne pouvait pas comprendre certaines choses, ou accepter les différences des autres. On est justement tellement réceptifs qu'on comprends les différences, on les accepte. On veut juste que nos besoins soient aussi pris en compte, qu'on nous comprenne sans nous juger et qu'on ne nous éjecte pas sous le prétexte fallacieux du trop ceci et trop cela " Parce qu'en on souffre ... "trop" justement. Chez nous, tout est amplifié oui ... mais si vous possédez l'intelligence du cœur, il ne vous sera jamais difficile de nous aimer pour ce que nous sommes.

( suite à venir ... ce n'est qu'un début d'article )

Trop c'est trop ...

Trop ... c'est trop. Les limites du supportables sont atteintes.

Je n'arrive plus à écrire, je n'arrive plus à penser. Tout se bouscule et se chamboule à l'intérieur de moi. Trop d'émotions, trop de douleur, trop de pensées, d'informations à intégrer.
Je sature.
Je déborde.
A l'intérieur, c'est le déluge. Et mon arche a largué ses amarres et m'a laissée tomber. Une fois encore...

La tempête fait rage. Le remous profond qui secoue mon âme et mon cœur remonte à la surface. Enfin, il sort. Ce démon qui ronge depuis si longtemps l'essence même de ce que je suis.
Enfin j'ose. J'ose haïr l'espace d'un instant, l'homme que j'aime plus que tout pour m'avoir abandonné quand j'allais le plus mal. J'ose le haïr pour ne pas avoir vu. Pour ne pas avoir compris. Lui qui aurait du comprendre. J'aurais cru que lui me comprendrait.

"Je te hais !! Je te hais de m'avoir laissée tomber au moment ou j'avais le plus besoin de toi. Je te hais d'avoir largué les amarres quand tu étais l'ancre à laquelle je me raccrochais. Je te hais d'avoir éteint la seule lumière qui éclairait les ténèbres qui m'entouraient. Je pensais que toi tu m'aurais comprise et je te hais de ne pas l'avoir fait. "


J'ose enfin ressentir ce sentiment sans en concevoir de culpabilité. J'ose enfin avoir mal sans chercher à empêcher cette douleur. Il a fallut que ce soit celle-là. La plus insoutenable de toutes.
Et voilà ...
Le démon intérieur, libéré de ses entraves, ressort. Dévastateur. Désolation des sens, saccage des repères, telle une horde barbare qui ravagent mes entrailles, mettant à nus leurs biens les plus précieux, leurs blessures les plus profondes. Je n'avais encore jamais ressenti cette apocalypse à l'intérieur de moi. Cette force qui remonte prête à détruire tout ce qui se trouvera sur son passage. Pas sournoisement. Non. Franchement, vivement, tel un cheval lancé au triple galop qui n'a cure des obstacles qu'il rencontre, soit qu'il les franchit en sautant, soit qu'il les balaye d'un revers de sabot. Un sabot enflammé qui laisse son empreinte incandescente tout le long de son parcours.
Ce souffle post-apocalyptique qui charrie avec lui sa cohorte d'émotions et de sentiments, gagne du terrain. Après lui, plus rien. Le désert de Gobi après l'explosion d'une bombe H. Tout était emporté dans les ressacs cendreux.
Et là, c'est comme si mon estomac servait de punching-ball à une meute de petits diablotins en mal de tours pendables et qui s'en donnaient à cœur joie.
C'était parti du plus profond des tripes, de derrière. Puis ça avait progressé rapidement. La tempête qui se déchainait ensuite, faisait ressembler mon corps et mon équilibre, à un tableau de galère voguant en pleine mer dont la fureur déchainée entamait le navire, bout par bout.
Tout fut balayé par la tornade qui n'avait pas l'intention de s'en tenir là. Non.
A ce stade là, mon estomac n'est plus que l'ombre de lui même, mon cœur est tellement serré qu'il me fait mal. Je loupe un battement. Puis un autre.Mon souffle se fait court et ma gorge commence à se serrer. Bien entendu, mon visage est ravagé, chaque orifice produit sa mucosité, sans honte, sans retenue.
Aucune volonté n'est assez puissante pour empêcher cela. Pour m'accorder une moindre décence. Un visage humain.
Aucune force n'est assez prononcée pour camoufler la faiblesse existante. Et de fait, je n'ai pas envie de camoufler cette faiblesse. Je veux y avoir droit, elle a le droit de sortir aussi, comme ma tristesse, comme ma peur, comme ma colère ... comme ma haine ... comme mon amour.
Je laisse la lame de fond poursuivre sa course en toute liberté. Peut-être sera-t-elle salutaire ? Je ne me pose même pas la question. Mes neurones à ce moment là sont submergés, les connexions surchargées et l'autoroute de l'information elle est sous drapeau noir. Bison futé aimerait même trouver une façon de débrancher la bête ... mais malheureusement il n'y a rien.
Mais là, seules les émotions affluent, toujours plus chargées à chaque instant qui passe.

Le flux qui poursuit son avancée vers la sortie libératrice, vers l'issue de secours, continue à engranger ces émotions et à dévaster sans pudeur tout ce qui se trouve sur son passage. Le souffle est court, je n'rrive déjà plus à respirer.
Je suis dans un état de prostration, allongée sur mon lit, enfermée sous ma couette qui me couvre de la tête aux pieds. Je n'ai même pas l'énergie de me rouler en boule. Non en fait, j'ai l'intuition que cela ne m'apporterait aucun soulagement.
J'ai à peine conscience de la tension qui bande mon corps. Mais je suis tendue. J'étouffe. les sanglots me submergent de plus en plus forts. Mon œsophage n'est pas assez large pour les laisser passer avec aisance. J'ai mal. J'ai peur. C'est trop fort. Trop puissant. Je pense à lui. J'ai tant besoin de lui. Pourtant, il est la raison de mon mal. A ce moment là, je le hais profondément. Douloureusement.
Comme si ce n'était pas déjà assez insupportable comme ça. Non, il fallait que cela devienne encore plus insoutenable.
J'en peux plus. C'est fini, j'en peux plus. Je veux que cette douleur sorte, explose, aille se balader au clair de la lune, fuse, aille au 7ème ciel ... je m'en fiche, je veux juste qu'elle sorte. QU'ELLE PARTE ! 

SORS ! VA-T-EN ! SORS DE MOI ! JE VEUX QUE TU SORTES ET QUE TU ME LAISSES VIVRE EN PAIX !

Voilà l'heure de la libération. Je hurle intérieurement, je pousse la bête qui fait rage en moi vers la sortie, avec l'énergie du désespoir. je sens mon ventre se contracter. J'ai mal. Si mal. Je suis détruite à l'intérieur. Mon arche ... mon ancre m'a abandonnée. Je fais naufrage. Je me perds et je suis encore seule ! Personne pour me rattraper, personne pour m'empêcher de perdre pied. Même celui qui m'était devenu plus précieux que le sang qui coulait dans mes veines, ne ressent plus aucune émotion, aucun sentiment en pensant à moi. Quand je voulais être son phare dans la nuit, lui me laisse sombrer dans la mienne. Il m'abandonne. Je l'aime. Je le hais. Je ME hais. Je n'en peux plus !

SORS DE MOI ! Je ne veux plus souffrir.

Oh oui ... pitié sors de moi, toi, abandonne moi avec plaisir. Je rate une respiration, j'avale de travers et j'étouffe au milieu de mes larmes et de mes sanglots, noyés de mes complaintes. Une quinte de toux me prend, mais cela ne suffit pas, Et malgré tout, je continue à pousser cette rage qui m'habite à sortir de moi.
La nausée qui me serrait quelques secondes plus tôt, finit par me submerger et je sens tout remonter. 

Tout dérape en l'espace de quelques secondes. Je n'ai pas le temps d'aller plonger la tête dasn ma cuvette, ma main fera l'affaire en chemin.
Tout sort d'un coup. physiquement, moralement et sentimentalement. La digue a cédé, sans plus aucune retenue. 
Libération.
Amertume.
Vide.
Soulagement.
Torpeur.

Le sommeil m'envahit. Salvateur. Je m'endors sans même m'en rendre compte.

Une étape semble franchie. Au fond de moi, je redoute que ce soit le deuil. Je sais juste qu'aujourd'hui, j'ai osé. J'ai pu. J'ai su ressentir des sentiments et des émotions sans culpabilité.

Qu'est-ce que ça fait du bien de ne pas culpabiliser ! 
Finalement ... Ce billet que j'ai commencé à écrire au moment ou ça allait le plus mal, ou j'avais besoin de faire sortir ce qui m'habitait, ce qui m'abimait, se termine dans une pensée positive.
Je recommence à voir les choses comme je sais si bien le faire : Positivement. 

Le verre est décidément, toujours à moitié plein. J'aime ça !

mercredi 19 janvier 2011

Souffrance à outrance ou le monde qui s'écroule.

Voilà un des aspects les plus typiques de la douance. Saleté d'hémisphère droit, qui réagit tant aux émotions, tellement développé et actifs chez les HQI, qu'on en ressent les choses à des degrés faramineux.
Jamais je n'ai haïs ce que j'étais autant qu'aujourd'hui. Jamais je n'ai haïs ma surdouance que depuis samedi, jour ou je me suis faite plaquée parce que je terrorisais l'homme que j'aime plus que ma propre vie.
De l'excès dans les ressentis ? Oui, c'est le surdoué par nature. Ce serait tellement plus simple d'être une simple idiote, sans aucun ressenti ni aucune empathie. Ce serait tellement plus simple si être surdoué consistait à n'être que plus intelligent que les autres et tout réussir ... Mais non ce n'est pas aussi simple. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué d'ailleurs ? Ça pourrait être notre mot d'ordre ça.
J'échangerai volontiers ma surdouance contre de la niaiserie, si ça pouvait me permettre de retrouver mon homme, aussi amoureux, drôle et heureux qu'avant. Cette surdouance qui a tout gaché, tout détruit. Que je la hais. Que je me hais d'être ce que je suis.
Oui, je la rejette complètement, je ne me supporte plus à cause de ça. J'avais trouvé le seul homme à mériter mon investissement, à mériter mon amour, et mes combats pour lui et pour nous. Et la zèbritude a tout détruit.
Pourtant ... Pourtant, si ce n'était cette surdouance et ce "trop" dans les sentiments et ce système psycho-affectif particulier des zèbres, jamais je ne lui aurait pardonné tout ce qu'il a fait, jamais je ne l'aurais aimé autant ni aussi fort pour lui accorder autant de choses et pur avoir envie de l'aider à s'en sortir.
Le monde s'écroule autour de moi, je n'ai plus mon homme, je n'ai plus son amour surtout, pire encore, je le terrorise ( ce mot me tient éveillée nuits et jours tellement il est terrible à mes oreilles et à mes sens ) et comme de par ce système psycho-affectif, je suis fortement empathique ... je perçois cette fameuse terreur ... et depuis samedi, j'ai l'estomac retourné, pourtant je ne mange quasiment rien. Tout ce que je voudrais ce serait ... revenir en arrière, effacer ce que j'ai fait ... effacer ce que je suis.
Pouvoir le préparer, lui expliquer qui je suis, connaitre ses limites pour ne pas les dépasser, imposer les rêgles à suivre pour chacun de nous.
Si je pouvais retourner en arrière pour éffacer ma zèbritude ...
Oui, sans lui mon monde s'écroule. Il était la pierre angulaire et normale à laquelle je me raccrochais quand j'ai appris que j'étais une surdouée, j'ai essayé de lui en parler. J'ai essayé de le lui dire, pour expliquer, mais il a répondu : " Oui ? et c'est quoi le rapport ? J'ai toujours su que tu étais très intelligente " Les larmes coulent en écrivant ça, parce que .. si tu savais mon amour, si seulement tu pouvais imaginer les souffrances derrière ça, si tu pouvais imaginer un dixième du rapport ... Et tu m'as à nouveau abandonnée quand j'avais le plus besoin de toi. Quand tu étais mon phare dans la nuit.
Alors peut-être que vous ne comprenez pas, mais pour moi, oui c'est le monde qui s'écroule.

Voilà, ce fût l'humeur du jour, morose et noire à souhait.

vendredi 14 janvier 2011

Être un zèbre ... C'est la jungle ! ... Ou pas.

 

Le vrai génie


" Le vrai génie sans cœur est un non-sens. Car ni intelligence élevée, ni imagination, ni toutes deux ensemble ne font le génie. Amour ! Amour ! Amour ! Voilà l'âme du génie. " Wolfgang Amadeus Mozart

La vraie souffrance

 
"On ne peut pas se penser intelligent, quand on mesure ses propres faiblesses avec la lucidité aiguë du surdoué, qui ne lui permet aucun aveuglement." Arielle Adda


Que dire ... ou plutôt par quoi commencer ? Il y a tellement d'idées qui fusent, empruntent les couloirs de la circulation dans mon cerveau embrumé ( tiens ... on retrouve la brume ... ), se perdent dans les méandres de mes ressentis. J'en arrive à rêver de mon flow ( Pour les curieux regardez ici ). J'ai tellement besoin de me retrouver en tête à tête avec moi-même. Être concentrée sur quelque chose à tel point que là, j'en oublierai cette douleur dévorante. Cette sensation d'égarement. De nullité.

Je suis en souffrance actuellement. Il m'est plus délicat d'écrire quelque chose de construit. Mais ce blog avait pour vocation de coucher mes ressentis de zèbre, à chaque instant et suivant chaque moment. On y est.

Alors, vous vous la posez cette question hein ? Ça fait quoi d'être un surdoué ? " Hé mais c'est génial, t'es un petit génie" , " Woaaahh tu vas exploser les résultats ", " Ah bah c'est super ! Tu vas reprendre tes études hein ? Tu vas tout réussir", " tu vas déchirer " ... Oui ... vous avez raison ... Je vais déchirer ... mon cœur en lambeau, mon cerveau en fricadelles, mon esprit en charpies ... Oui, vous avez raison, je suis déchirée.

"Pourquoi ?" C'est ce que vous vous demandez, hein ?
Pour vous être surdoué c'est être doué en tout, tout réussir, être juste quelqu'un de plus intelligent que tout un chacun. Vous êtes si loin de la réalité.

Un zèbre est tout sauf "comme tout un chacun", c'est quelqu'un avec un mode de fonctionnement cérébral différent, j'ai même lu quelque part qu'on disait qu'on était câblés différemment. C'est si vrai, je l'ai vécu tout au long de ma vie. On m'a toujours regardée différemment. On s'est toujours demandé pourquoi j'étais différente. On me l'a demandé. On m'a même demandé " ce qui n'allait pas chez moi".
Et Je me le suis demandé moi même ... Je me suis retirée des autres, mise à l'écart sciemment. Après tout, si eux ne faisaient pas l'effort de m'accepter comme j'étais, je n'allais pas leur imposer cette choses qu'ils n'aimaient pas et ... qu'au final, il m'avaient fait détester aussi.
Ben oui, à force de se voir rejeter par tout le monde, d'être incomprise de tous, de ne pas comprendre comment les gens nous voient, et pire, pourquoi ils nous voient différemment de ce que nous sommes, on fini par avoir la certitude d'être des inadaptés, des asociaux, des renfermés et j'en passe et des meilleurs ... On finit par être la personne qu'on déteste le plus au monde.
Allez, soyons fous ! On a carrément l'impression d'être dingues, d'être nés à la mauvaise période de la vie terrestre, de s'être trompé de siècle, d'univers.

Et pour embellir le tableau de l'asociabilité et du mal-être, cette différence est marquée par un mode de pensée et un comportement psychoaffectif totalement différent, qui le met en inadéquation avec les gens "normaux".
Ceci bien entendu, en plus des capacités intellectuelles dont il fait montre... où qu'on détecte en lui, même s'il ne les montre pas, ou si elles n'apparaissent que dans les domaines qui l'intéressent.

C'est bien un drôle de zèbre !

Alors partant de cette réalité là, découvrir qu'on est un zèbre est une réelle libération, une bénédiction. Non mais imaginez-vous ! On est NORMAUX ... dans notre troupeau ! On n'est pas SEUL ! On n'est plus seuls.

J'avoue, le jour où je me suis dit ça, le jour où j'ai découvert que j'étais p-e un zèbre, j'ai pleuré. J'y ai passé la nuit et dans ma tête se bousculaient ces idées, ces pensées :
- Je n'étais pas seule.
- Je n'étais pas folle.
- Je n'étais pas tordue.
- Je ne faisais pas comme les autres, mais c'est normal pour moi !
- Il y a des personnes qui me comprendront. Faut juste que je les trouve.
- Il y a une communauté où je peux être moi-même ... entièrement. Des personnes qui ne me jugeront pas parce que mes idées sont bizarres, parce que je suis hypersensible, parce que je suis trop ceci, ou trop cela, ou alors que je ne suis pas assez ceci ou assez cela.
- Des gens qui vont m'aimer, pour MOI MÊME ! pas pour mon paraitre. Ils vont m'aimer pour MES DIFFÉRENCES, et pas me rejeter parce que je ne rentre pas dans leur moule !

Et je les ai trouvé ces gens. Et depuis ... ben j'ai aussi appris à mieux comprendre l'homme que j'aime et que je soupçonne depuis plusieurs mois déjà d'être aussi un zèbre, soupçon encore plus fort depuis une conversation avec son frère qui a évoqué son passé scolaire et sa "brillance" ... Et j'ai eu mal pour lui encore : " Il avait des résultats qui dépassaient de loin les espérances de n'importe quel parents. " ( F.L Août 2010 ), je revoyais mes propres démons " Mais Leïla, tu es intelligente ! On le sait ! pourquoi es-tu comme ça ? Tu avais des résultats brillants, que se passe-t-il ? Parle-nous " ... Vous parler pour vous dire quoi ? Je ne le sais pas. Vous me faites des reproches, pourtant je n'ai rien fait de mal. Je ne comprend pas. Je suis perdue. Je me recroqueville, me renferme, me construit un monde, un univers ou je me réfugie. C'est le seul endroit ou j'arrive à faire quelque chose, car vous n'avez pas compris, que plus vous me faites de reproches et moins je comprends ... et plus je rentre dans ma carapace. Plus je suis perdue pour vous ... plus je m'isole.
Les sons extérieurs s'effacent, je regarde les visages qui me fixent, sentant qu'on me parle, mais ne saisissant pas un traitre mot. Je sens qu'il faut que je fasse ceci ou cela. Je hoche la tête en signe d'acquiescement, et me replonge à nouveau dans mon monde, où je crée ... j'invente, je vis des vies qui ne sont pas les miennes. Mais là au moins, je suis moi, je suis qui je veux, je suis ... en paix.
En tête à tête avec moi-même ... la seule personne à me comprendre, c'est encore mon moi. Je lui parle, je lui confie, je l'écoute. Quand je pleure, elle me console, quand je craque elle m'encourage. Elle m'a appris à me battre. A ne jamais abandonner. Et je n'ai jamais abandonner.
Alors, c'est pour ça que :
Oui, depuis que je sais que je suis un zèbre, j'ai appris à aimer ma différence. J'ai appris à accepter mon hypersensibilité, mon hypersentimentalité.
Les souvenirs sont revenus et je me suis rappelée les paroles de quelqu'un qui m'a dit un jour : " Il est vrai que vos sentiments semblent submerger jusqu'à vous même" ( F.L Août 2010) . Ce jour là j'avais rougis jusqu'à la racine en lisant ces mots. Il pointait du doigt, sans le vouloir, le "trop" qui m'avait toujours caractérisée. Et dans cette phrase encore plus, là ou le mot "trop" est explicitement cité :
" Il est vrai que dans tout les cas, je comprend votre démarche, même si je la trouve un peu trop appuyée, mais je ne sais pas si je ne réagirai pas comme vous dans un tel cas. " ( F.L Août 2010 )
J'avais honte de ça. Surtout parce que je m'étais tellement retenue dans mes sentiments justement, et que je n'y avais visiblement pas réussi. Si je ne l'avais pas fait, qu'aurait dit cette personne ? Il m'aurait prise pour une tarée d'internet, une folle hystérique.
La preuve la suite qui en a découlé. Pourtant ce gars, moi je l'aimais bien. Je sentais la méfiance en lui, et j'apréciais d'autant plus la confiance qu'il semblait me faire, alors que tout dans son regard disait qu'il ne faisait pas d'emblée confiance et qu'il pouvait même être dangereux si on lui cherchait des poux ...
Je ne savais pas ce jour là, que même cette analyse découlait de ma zèbritude ...
Mais aujourd'hui ... aujourd'hui je sais.
Cette hypersensibilité est caractéristique chez un zèbre. J'en suis fière. J'aime aimer les gens. J'aime leur donner tout ce que je peux. Et je peux le faire, parce que pour moi, quand on veut on peut.
J'aime avoir le visage baigné de larmes parce que je ressens les sentiments de quelqu'un que j'aime, j'aime être prise d'un fou rire parce que quelqu'un que j'aime l'est ... j'aime être heureuse quand je me promène dans les rues de Besançon, main dans la main avec mon homme qui me dit être dans une mauvaise période et que je vois rire et sourire pendant tout le temps qu'il est avec moi. J'aime savoir que ma présence le soulage. J'aime qu'il n'ai pas besoin de me dire des choses difficiles pour lui, parce que je les ressens. Il lui suffit d'un regard.
Oh, oui, j'aime sentir son âme torturée, apaisée dans mes bras et l'entendre murmurer en me serrant : " Je n'ai pas envie de partir ". ( B. Janvier 2011 ).
J'aime la sensation, d'amour qui m'envahit à ce moment là. Je l'aime, lui.
Un zèbre c'est le trop ... et lui est mon tout.
Mais un zèbre c'est aussi le trop peu. Et là, je n'aime pas garder le silence à ce moment au lieu de lui dire," je n'ai pas non plus envie que tu partes". Je n'aime pas ne pas lui dire tout le bien qu'il me fait à être dans ma vie. Je n'aime pas lui dire que non ce n'est pas sa présence qui me pèse mais son absence.
Je n'aime pas les larmes qui 'envahissent et mon cœur qui s'étreint à l'idée de la séparation prochaine.Parce que je sais que cela le ferait se sentir coupable de me laisser après ces moments. Et de ce fait, il a dit ressentir de la culpabilité. Bien qu'il n'y ait aucune raison à ça
Je n'aime pas ne pas pouvoir le soulager plus longtemps.

Mais, si je n'étais pas un zèbre, je ne ressentirais pas tout ça si intensément.
Je ne le dirais pas aussi bien, ni aussi clairement comme le dit mon ami cité plus haut :
"Je suis impressionné par votre capacité à aligner des pages et des pages de sentiments purs et clairs. Je confirme votre ténacité : Au risque de me répéter c'est impressionnants." ( F.L Toujours Août 2010 )
Je ne me sentirais pas vivre.
Je ne ressentirai pas l'amour que j'ai pour mon homme aussi fort, et l'envie de foncer le voir en lui disant :" Mon amour ! j'ai compris !! Je le sentais, mais là j'en suis sûre ! Tu n'es pas anormal, tu n'es pas bizarre, tu n'es pas un diable d'homme, tu n'as pas raté ta vie ! 
Tu es juste ... UN ZÈBRE !
Tu es quelqu'un que tout le monde ne comprends pas, mais tu n'es pas SEUL ...
J'aime avoir envie d'éclater de rire, en l'imaginant pleurer de joie. Sortir de son hyperinsensibilité apparente pour laisser place enfin à son hypersensibilité existante, sans en avoir honte ou peur.
Le prendre par les mains et tournoyer encore et encore en riant de joie : Nous sommes un troupeau de zèbres et nous ne somme spas seuls !

Alors être un zèbre , c'est la jungle ... ou pas ! Ça dépend des jours !
Mais quand on est un troupeau, jungle ou pas, on n'est jamais seul.

mercredi 12 janvier 2011

Menues définitions pour une meilleure compréhension



Chroniques : Des articles, des confidences, des tranches de vies .. le tout sensé suivre une chronologie ascendante ou descendante pourquoi pas ... Eh bien non ! Les articles y seront oui, oui ... mais la chronologie, elle, ne suivra que la logique dictée par mes envies, humeurs, émotions et tout autre sentiments.
Je m'apprête à faire ici ce que je n'avais encore jamais fait, enfin pas à ce niveau en tout cas, en dehors de quelques bas et haut, coups de gueule et autre sur un forum. Je vais donc me dévoiler à des inconnus. Chose assez étrange quand on me connait, étant de nature plutôt pudique et secrète, je n'aime pas me montrer aux autres, parce que les autres ne font pas attention à blesser et s'en foutent. Il est rare que je me confie à un inconnu. Alors si je l'ai fait, c'est que j'ai ressenti d'emblée une grande confiance. Croyez moi, vous êtes un privilégié dans ce cas, alors ne gâchez pas ce que je vous ai donné.
 En plus les autres ne sont pas toujours un modèle de fidélité, alors fallait bien me préserver un peu ... mais vu que je m'y prend comme un manche de toute façon ... pourquoi me priver d'écrire tout ce que j'ai envie d'écrire.

Ceci dit, il y sera beaucoup question de sentiments, de ressenti et de vécu alors, si vous trouvez ça, faux, irréaliste, irréel, gnangnan et cie ... passez votre chemin, je n'ai que faire de vos critiques/avis. Ceux qui y verront vraiment un moyen de me connaitre, vous êtes les bienvenus et je vous invite grandement à laisser vos commentaires, car je considère vos avis comme une richesse, que vous soyez d'accord ou pas avec ma façon de voir les choses, je le précise. Je ne veux pas de destructeur et d'irrespectueux sur mon blog. C'est tout.


Chimériques : L'internaute définit chimérique comme suit :

chimérique, adjectif
Sens 1 Qui se complaît dans des illusionsdans des chimères. Synonyme idéaliste
Sens 2 Qui a un caractère utopiqueirréel. Synonyme invraisemblable

Je ne vois pas en quoi être idéaliste induit qu'on se complaise dans des illusions. J'aurai plus tendance à dire que c'est le monde dans lequel on vit qui se complaît dans des certitudes illusoires, où froideur et distance sociale évoluent dans un savant balai, bien compliqué pour ma petite tête. Le fameux chacun pour soit et Dieu pour tous ( quand on ne nie pas Son existence tout simplement ). Il y en a qui appellent ça la réalité. Pour moi c'est de la lâcheté. Oui, un grade fou derrière lequel on se réfugie car on a trop peur d'affronter la réalité de la souffrance qui accompagne tout sentiment. La réalité du combat contre soit même pour devenir meilleur, la réalité de la triste constatation de la dégradation de la morale et de l'honneur. Toute ces choses pour lesquelles on mourrait à une époque.
Désolée pour le sens 1 mais je préfère nettement mes chimères idéales. Le sens 2 me colle beaucoup plus. Invraisemblable ... voilà un mot qu'on dirait inventé pour moi. Notez bien que mes chimères idéales naviguent dans le monde immatériel des nuances.
Avoir un caractère utopique, ne signifie pas être utopique. C'est là que réside la célèbre différence entre l'être et le paraître.
Mon chéri, pourrai vous dire que j'ai un caractère irréel, pourtant je ne le suis parfaitement. Pourquoi le prendre en référence ? Simplement parce qu'il a vu dernièrement ce qu'il n'aurai jamais supposé voir avec quiconque. Deux de ses phrases me concernant " Ça me confirme que tu es bien trop gentille pour vivre dans ce monde pourri " ( B. fin Novembre 2010) et à ma boutade : " Tu n'as pas encore compris que je n'étais pas comme les autres ?", il a répondu :" Ah si ! Tu es même hors du commun ". ( B. début Janvier 2011 )
Si j'avais du suivre le sens 1 de chimérique, il n'aurait jamais pu me prendre dans ses bras et m'embrasser ... je me serais ... pouf ! évaporée !

Conitnuons. Un des deux dictionnaires des synonymes en ligne dont je me sert quand j'écris mes RP, dit ceci :


fantastiqueillusoireimaginaireimpossibleinvraisemblable,irréalisableirréelutopique
Antonymes : fondéréel


C'est cool, je suis synonyme et antonyme en même temps ... pourtant, je ne suis ni fantastique: Je suis tout ce qu'il y a de plus réel, ni illusoire: bien au contraire, quand je veux quelque chose je me bat pour l'obtenir, quand je pense quelque chose, je demande confirmation, encore moins imaginaire : Bah je vous écris, ceux qui me pensaient sortie tout droit de leur imagination ont pu me tripoter et constater que j'étais bien là, en chair et en os, bon .. impossible : Je dis pas, j'ai un caractère épouvantable, je ne baisse jamais les bras, je me bats jusqu'au bout, et quand on me dit non, je trouve toujours le moyen d'imposer le oui ... le mot impossible n'a aucun sens chez moi, en dehors que de celui qui définit mon caractère lol. Invraisemblable : Oui, comme dit plus haut. Irréalisable ? NO WAY ! NEVER ! JAMAIS ! Rien n'est irréalisable pour peu qu'on se donne les moyens ! ... qu'on veuille se les donner aussi. Pour moi c'est un synonyme d'impossible ... rien n'est impossible ... Irréel et utopique : PFFFFFFFF ! Rien de plus à dire, na !

Et pour finir mon second dico en ligne, mon préféré à vrai dire, celui du cnrs qui met ceci :

abstraitcreuxfabuleuxfallacieuxfantaisiefantastiquefauxfouidéalidéalisteilluminéillusoireimaginaireimpossibleinexistantinvraisemblableirréalisableirréellunairemensongermythique,romanesqueromantiquerêveursonge-creuxspéculatifthéoriqueutopiqueutopistevainvisionnaire

Bon, comme il y en a beaucoup, je vais juste souligner ce qui n'a pas été pré-cité.
Creux : J'en ai un petit, faut que je mange. Trêve d’âneries, je peux le paraître.
Fallacieux : Je hais, le mensonge, je hais la fausseté, je hais les faux semblants ... Next ...
Fou : Alors là je dis oui ! Je revendique cette folie même ! Que celui qui n'a pas un grain de folie en lui, me jette la première pierre !
Romantique : OUI ! Je vis par mes sentiments. Ce sont eux qui me maintiennent et me font aimer les autres. Qui me permettent de pardonner, de donner encore et encore une chance aux autres. Ne ne pas sombrer dans le monde pourri dans lequel on vit. Je ne les renierais JAMAIS !
Romanesque : Qu'en penses-tu mon coeur ? ;)
Visionnaire : Complètement. J'espère pouvoir l'être encore longtemps.
Rêveuse : Absolument et je tiens à le rester. Je précise que je suis une rêveuse mais pas un rêve. Si je n'étais pas rêveuse ... la réalité m'aurait détruite et aurait détruit tout sentiment positif en moi. Je refuse de subir ce sort. Celui du commun des mortels qui se laissent user et abuser ainsi. Là aussi c'est un choix.
Vain : Mouai ... mes actions sont vaines par moments c'est vrai ... mais pas de mon fait. ou parfois si remarquez ... mais MOI je ne le suis PAS, vaine !
Spéculatif : Quelqu'un m'a dit un jour: faut faire avec la supposition de ... c'est pas ça spéculer ? Alors oui, je spécule ... sur le positif.
Théorique : J'aime pô la théorie, elle m'ennuie.

En résumé si on refléchis bien, je suis toute en contradiction, un sens et son opposé ... En gros, je ne suis rien d'autre ... qu'un zèbre !

Zèbrume : Joyeuse invention d'une de mes meilleures amies, ma grande complice qui n'a pas besoin que je la nomme pour se reconnaître ou tirer la gloire ( dont elle ne voudra pas la connaissant ) de cette trouvaille. Quand je lui ai demandé pourquoi Zébrume ? Elle m'a répondu :" Parce que tu es un zèbre et que tu me fais penser à de la brume. "
Bien que j'ai trouvé l'image poétique à souhait, ce qui convient parfaitement à mon caractère et à ma façon d'être, j'ai toujours vu en la brume quelque chose de mélancolique, d’irréel. Et quand j'ai demandé pourquoi la brume, sa réponse correspondait à ma vision de ce mot, mais pas à ma vision de moi-même.
Bien sur j'y ai réfléchis. Je n'ai toujours pas trouvé de réponse à vrai dire à ma question : suis-je une mélancolique ou pas ?
Mais j'ai aimé ce mot, il claque bien, et je pense qu'elle me connait assez pour pouvoir percevoir en moi, ce que je ne perçois pas moi-même. Et à une voix contre zéro, nous avons donc décidé d'adopter cette appellation.
Non à vrai dire, je l'ai aimé surtout parce que, nonobstant la notion de mélancolie, ce que peut représenter la brume me correspond en effet. Je m'y retrouve en tout cas.
Et pour le coté zèbre ... et bien le WAIS III l'a confirmé. M'enfin j'en parlerai plus profondément dans un autre article. Si je ne me lasse pas, si je n'abandonne pas le blog ... comme d'habitude quoi ...
Reste plus qu'à savoir si je suis blanche rayée de noir ... ou noire rayée de blanc.
Je pourrais pas être rayée noire et rouge ?