lundi 29 août 2011


Selon l'humeur du jour, c'est ce qui semble me parler le plus.

dimanche 28 août 2011

La fin du répis ou le mal de vivre que reprend ses droits

A croire qu'il est maitre dans ma vie ce mal de vivre.


Je devrais commencer par vous saluer tous, et vous demander de m'excuser de cette longue absence. Encore faudrait-il que j'ai une notion du temps qui corresponde à tout le monde. Mes derniers écrits datent d'il y a des mois, cependant il ne me semble s'être écoulé qu'à peine quelque jours.

Des mois qui ont été intenses, forts, salvateurs par bien des cotés, révélateurs par bien d'autres. Heureux et malheureux aussi, mais tout ceci n'est qu'un équilibre, car que serait notre bonheur sans malheur ? Comment le mesurerait-on sans son opposé ? C'était le temps du bonheur ... vous savez, celui qui efface tout, qui fait tout oublier, celui dans lequel on se perd et duquel on n'a pas envie de sortir ... Ouille ... dit comme ça, cela fait penser à une drogue dure plus destructrice que bénéfique ... pourtant non, je parle juste de ces moments ou on est si heureux qu'on voit pleins d'horizons s'ouvrir devant nous, plein de choses, d'envie, d'idées nouvelles, l'envie de croquer la vie à pleines dents sans en laisser une miette quoi ... Et chez moi, avec mon intensité de vécu des choses, avec ma manie de me jeter à corps perdu dans tout ce que j'aime, ça peut donner l'impression de quelque chose de destructeurs, pourtant ça ne l'est pas, et surtout, je ne sais pas faire autrement, même si j'essaie de canaliser, je suis comme ça, et, aujourd'hui je le sais, je ne changerais pas.
Tout comme le moulin de là haut ne cessera jamais de fonctionner, au mieux il m’accordera un répis, au pire ... au pire il gagnera ... comme aujourd'hui ... laissant la place à ce mal de vivre qui semblerait reprendre ses droits.
J'ai cru un moment avoir droit au bonheur, j'ai cru un moment être quelqu'un de réellement exceptionnel, quelqu'un qu'on ne veut vraiment pas perdre, Je me disais :" Ça y est ma grande, regarde, enfin tu as trouvé LA personne qui te comprend si bien et mieux, qui te ressent si bien, LA personne avec qui tu peux être enfin toi-même, dire ce que tu penses sans crainte, mais surtout celui dont tu vois l'amour dans les yeux, celui que tu crois sans absolument aucun doute quand il te dit qu'il t'aime, celui qui a les larmes qui coulent des yeux rien qu'à l'idée de te perdre, celui pour qui tu seras plus chère que la vie même, comme il l'est pour toi." Seigneur comme je peux l'aimer !
Pourtant avec mon vécu, je ne croyais pas vivre un jour ça, bien sur que j'ai vu ça au cours de mon courte vie, mais c'était pour les autres. J'avais même fini par croire que je n'était pas faite pour être heureuse, que c'était bon pour les autres, ces contes de fées, même si le prince ne s'appelle pas charmant. Mais il a réussi à me faire penser l'espace de quelques mois ou de quelques semaines ( saleté de notion du temps ) que j'étais cet être exceptionnel qui deviendrait un jour la plus importante dans sa vie. Pas par des paroles, mais par des actes, ses attitudes, sa façon d'être avec moi, de me choyer, de me comprendre, sa douceur quand j'allais mal mais surtout sa tendresse ... J'étais enfin libre d'être moi-même ... C'est ce que je croyais en tout cas, parce qu'au final, je ne serais jamais libre d'être moi-même, pas si je veux vivre en société, pas si je veux vivre en interaction avec les autres. Pourtant je n'essaie pas d'être moi-même avec tout le monde. Cela, j'y ai renoncé il y a bien longtemps, c'est devenu une chimère, si chère à mon cœur ... Tiens je devrais changer de pseudo, de Sh*** je devrais me renommer Chiméria, ou Shimériya pour conserver un bout de mon pseudo d'origine.

Enfin bref ... le rêve s'est brisé ... Un rêve se brise toujours n'est-ce pas ? C'est vraiment le genre de choses qui n'arrive qu'aux autres. Maintenant j'en suis persuadée ... non, pire, maintenant je le sais. Et ce que je sais surtout, c'est que ce sera plus jamais maintenant. Si cela ne marchait pas avec lui, cela ne pourra marcher avec personne d'autre, ça aussi je le sais ... et pour le coup, même si c'était faux, je n'ai aucune envie de retenter le coup, j'étais démolie bien avant ça et là ... je n'arrive pas à trouver de mots qui définissent mon état ... parce que je ne sais même pas dans quel état je suis. C'en est affolant d'ailleurs, parce que tout se bouscule dans ma tête ... et dans mon cœur n'en parlons même pas. Je m'efforce de ne pas y penser, mais je ne comprends toujours pas. Comment avec sa sensibilité et son intelligence, peut-il demander quelque chose qu'il ne fait pas lui-même, surtout quand ça prend ces proportions, comment après avoir réussi à me faire accepter enfin que j'avais un tant soit peu de valeur, me donner cette impression de ne rien valoir mais surtout surtout, comment après que j'ai enfin réussi à croire que quelqu'un m'aimait VRAIMENT, me le montrer, me le faire vivre et ressentir ... comment me montrer qu'en un clic on efface LA personne de sa vie, qu'elle n'existe plus pour vous, comment lui fait-on si mal et lui reproche-t-on par la suite d'être la responsable ? Et quand bien même ce serait le cas ... comment peut-on faire s'attacher quelqu'un à nous par des attitudes et des qualités essentielles pour cette personne, et ne plus en faire montrer quelques temps après ?
Comment peut on aimer quelqu'un et le détruire par son comportement ... surtout quand la personne nous le dit, surtout quand je préférerai qu'on me démonte la tronche à coup de burin, mais qu'on ne me fasse pas mal par les mots ...

Et moi ? comment vais-je faire pour ne pas croire à nouveau, qu'une fois encore, je n'ai été que la première expérience, celle avec qui on apprend, celle qui comble une curiosité puis qui passe à la trappe une fois la curiosité assouvie ?
Je ne peux pas ... Je ne peux plus ... Je ne comprends plus rien ... J'ai mal de vivre , je ne veux plus avoir mal ... je ne veux plus vivre ... et je n'en suis pas libre.

Je dois y aller, ce soir j'ai une de mes plus chère amie qui vient diner chez moi, pourtant je ne peux pas lui en parler, et pourtant, croyez moi, ma tronche parle pour moi ... Bref, je n'ai plus que vous sans doute ... et puis je dois terminer ce que j'ai commencé dans les définitions. ... Des raisons de vivre, il faut que j'en trouve, des plus forte que celle de haîr cette vie.

Pourquoi ne m'a-t-il pas laissée dans ma souffrance d'antan ... Elle n'était pas pire que celle-là ... Elle ne le sera jamais, nulle autre ne le sera, car c'était le reflet d'un désir, tandis que là, c'était mon rêve prenant vie ... ma perfection avec toute ses imperfections ... Il était tout ce que je voulais ... quand à moi, il est évident que je ne serais jamais le rêve de quelqu'un, pas assez de qualités, pas assez de beauté, pas assez de féminité .. pas assez de je ne sais pas quoi ... C'est MON ressenti ... Je ne comprends pas comment .. après avoir pu vivre et ressentir le contraire, j'en suis arrivée à ressentir ça ... ce n'est pas venu tout seul ... comment peut-on refuser de voir les choses ...
C'est trop dur, j'en peux plus.

A bientôt ... désolée, pas de fin positive cette fois-ci gulbynette ...