lundi 7 février 2011

I dreamed a dream

Cela faisait si longtemps !
Ça me manquait. Une beau rêve joyeux, heureux, dont je conservais des sensations de bien être au réveil, voir même les souvenirs.

Aujourd'hui c'est arrivé. Et j'ai eu les deux. Et comme je vis les émotions et les sensations en mode ++++, je les ai encore à l'heure qu'il est.

Et tout ça vient, de quelque chose que j'ai appris hier ! J'ai ressenti le bonheur de quelqu'un, qui ne m'est pourtant pas proche, mais que j'apprécie énormément, dont j'aimerai effectivement être plus proche justement parce que j'ai vu en lui des qualités que je prise ... et peut-être parce que s'il se donnait la peine de réellement me connaitre, je pense qu'il ferait partie des gens qui m'aimeraient pour ce que je suis ... j'entends par là, avec tout mes trop. Quelqu'un qui serait à même de me dire les choses sans tergiverser, tout en respectant justement mon extrême sensibilité. Quelqu'un que je serais susceptible d'écouter, je dirais même d'entendre.

Hier donc j'ai appris, la naissance de sa fille. C'est drôle. J'ai envie de dire que j'ai ressenti son émotion au travers de ses descriptions de ces moments nouveaux. Je vivais sa façon d'appréhender ces instants magiques, ces premières angoisses et surtout ces découvertes et émerveillements du nouveau parent. J'ai ressenti son bonheur et sa plénitude ... ainsi que l'immensité d son amour pour ce petit être, dont la responsabilité se pendait à son cou maintenant.
On va encore me prendre pour une folle et à la limite je m'en fiche maintenant, parce qu'aujourd'hui je sais que c'est mon empathie qui fait ça. Le plus étonnant, c'est qu'elle semble s'étendre encore plus qu'avant.
C'est effrayant. Mais dans ce cas là, j'avoue que j'aime qu'elle se soit étendue encore plus.
J'aime ce que j'ai ressenti en lisant ces quelques annotations. Ils m'ont rendu complètement heureuse. Et c'est, encore une fois, à lui que je dois ça. Même si c'est totalement involontaire. Même s'il n'a aucune idée de l'effet que ça a produit sur moi, et même s'il s'en fout royalement. Parce que sur la liste je suis plus dans la moitié du bas que dans celle du haut. Punaise! qu'est-ce que j'ai hâte de me retrouver dans la partie du haut! Mais bon si on ne me laisse pas la chance d'y arriver bah heu ... je risque de trimer.
De toute façon, il arrivera ce qui doit arriver.
En tout cas, si un jour il arrive sur mon blog, par curiosité ou par désir de me connaitre plus, ou juste par accident, je tiens à ce qu'il sache, que je suis encore plus sûre aujourd'hui qu'il fera un excellent papa. Nul crainte à avoir pour ça. J'ai confiance.

Du coup, ce bonheur qu'il m'a été donné de vivre par procuration, m'a fait faire un merveilleux rêve. Oh rien de bien extraordinaire, mais merveilleux dans le sens des sensations et du bonheur qui y étaient, que j'ai ressenti encore et encore au point de me réveiller heureuse.

Et j'ai rêvé d'eux trois. Allez savoir pourquoi. P-e que j'ai justement tant ressenti son émotion, qu'elle s'est matérialisée en rêve ? J'en sais rien, mais là c'est positivement flippant.
Comprenez-moi bien. Ce n'est pas que je n'aime pas ressentir ça, ou être envahie par ces sentiments là. Mais j'ai déjà du mal à gérer l'empathie extra sensible que j'ai. Je fais une réelle contagion émotionnelle au point ou cela devient parfois pénible. Imaginez-vous en train de parler avec  votre chéri, déjà vous le sentez fâché, mais dans les minutes qui suivent vous sentez monter en vous une colère sourde et aveugle, dont vous ignorez l'origine, et pour cause, vous étiez super calme et heureux juste avant. Imaginez-vous envahi par le désespoir et la perte d'envie de vivre, alors que d'une part cela ne vous correspond pas, et d'autre part que deux minutes avant, vous étiez plein de joie de vivre et de projets d'avenir, de positivité et d'optimisme. Imaginez-vous, vous, l'optimisme personnifié, transformé en un être si pessimiste qu'aucune notion d'avenir ne devient possible ou envisageable. Tout ça parce que l'homme que vous aimez, est dans cet état.
Ou alors, un soir ou tout va bien, vous vous sentez en manque de votre amour et que vous vous mettez à pleurer, sans savoir pourquoi, parce que, simplement, votre fille n'a pas pu parler à son chéri depuis quelques jours et qu'il lui manque terriblement. Quand vous ressentez la solitude immense et un gros vide, parce que quelqu'un se plaint de passer les fêtes de noël seul. Quand vous avez mal parce que votre meilleure amie, à l'autre bout du monde, subit une intervention en urgence à cause de son cancer.
Des exemples comme ça j'en ai à la pelle.

Mais là, WOUAH ! Mais WOUAHHHH quoi ! Je suis heureuse pour eux bien sur, mais bon en même temps je le suis depuis plusieurs mois déjà. Là, c'est autre chose, c'est indéfinissable. Je suis devenue l'espace de quelques instants, le réceptacle du bonheur de cette personne que j'apprécie vraiment énormément.
Merci pour ce bonheur ! Flippée mais heureuse, comme je ne l'étais plus depuis ... plus d'un mois. D'autant qu'aujourd'hui, le 7, cela fait un mois que j'ai enfin pu avoir le bonheur, de voir, parler et toucher celui que j'aime. Malgré la débâcle qui s'en est suivie. Enfin, c'est du passé tout ça.
Bref ... Voilà que je me perds encore ... ça ne s'arrêtera donc jamais ?

J'ai donc rêvé de cette petite fille, de sa maman et de son papa. C'est d'ailleurs marrant, parce que la personne que j'apprécie pour la "connaitre" c'est le papa. Pourtant dans mon rêve j'étais surtout proche de la maman. On était très complices. J'avoue, je suis tombée sous son charme.
En fait, j'étais tombée sous son charme auparavant. Mais dans mon rêve, je ressentais sa douceur, sa compréhension, sa bienveillance, mais surtout, son acceptation de ce que j'étais. J'ai adoré.
Puis j'ai rêvé de la petite, elle devait avoir 18 mois approximativement, vous savez ( enfin pour les parents ), ces moments ou l'enfant apprend à faire les bisous en ouvrant la bouche et en la posant sur la joue en émettant un gros "AHHHH", ce qui donne un " AAAABBBAAA " pour un bisou bébé. Et elle m'a couverte de bisous bébé, d'éclats de rire. Elle ne me quittait pas, heureuse d'être dans mes bras, pendant que sa mère s'affairait, en la laissant,  mon bon soin, avec confiance. Elles m'ont inondée de joie ... DU PUR BONHEUR.
Puis j'ai rêvé du papa. Affectueux, magnanime et encourageant. Ils savaient tout les deux ce que je suis. Et l'acceptaient, me poussant à m'accepter moi-même et à accepter ce que je suis. J'étais normale.

Alors, même si ce n'était qu'un rêve, Florent, Sabrina, merci de ces moments de bonheur, de ces encouragements et de tout les merveilleux doux bisous que j'ai eu de la petite. Merci de m'avoir permis de m'accepter. D'accepter ma surdouance et tout ce qui la caractérise. Je vous aime. Parce que c'est moi, que je suis quelqu'un d'aimant, qui a plein de bonnes choses à donner. Je souhaite que vous me laissiez un jour la chance de vous les donner, et que vous vous donniez la chance de les recevoir.

Oh, je sais parfaitement interpréter mon rêve hein ... mais bon je ne vais pas me lancer dans une analyse psychologique.
Par contre, comme je ne suis pas du genre à rêver ma vie, mais plus tôt à réaliser mes rêves et les vivre, je vais essayer de réaliser celui-ci et de faire ce que je n'osais pas faire ... enfin pas de suite, j'ai trop la trouille et j'avoue qu'il m'impressionne grandement.

J'ai fait ce rêve,
qui m'a ouvert les yeux,
et m'a gonflé le cœur.
Essentielle et parfaite trêve,
qui m'a conduite aux cieux,
me couvrant de bonheur,
Explosion de joie fulgurante et brève,
Kaléidoscope de ces baisers camaïeu,
Cette petite, fut ce qu'il y eut de meilleur.

Bien sur, pour ceux qui ne me comprendront jamais, ce message, paraitra surréaliste. Pire même, je serais sans doute taxée de névrosée, de dangereuse psychopathe, d'obsédée et autre joyeuseté. Ceux qui connaisse le phénomène du sourdoué, qui se donnent au moins la peine de lire ce qui en est écrit et du coup, comprennent notre système de fonctionnement psycho-affectif, ne trouveront absolument aucune anormalité dans ce que j'ai écrit, ni dans ce que je ressent.

J'aime aimer. Je suis heureuse d'aimer. J'aime donner et j'y trouve mon épanouissement. Parfois je reçois, et ce que je reçois se traduit par un redon de moi et de mes sentiments. J'en suis heureuse, et je vous remercie pour me permettre de vivre et de ressentir cela.
Parce que, c'est comme ça que je me sens vivre.

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